
đž Masturbation fĂ©minine : Oser et S'Ăpanouir: RĂ©cit de LibĂ©ration Sexuelle
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đž Masturbation fĂ©minine : oser explorer son corps â un rĂ©cit de reconnexion douce et vivante
Il y a quelques annĂ©es encore, je nâaurais sans doute pas eu le courage dâĂ©crire ces lignes.
Pas parce que je nâavais rien Ă dire, mais parce que je pensais que ce sujet ne « se partageait pas ».
Parler de plaisir fĂ©minin, de dĂ©couverte intime en solo, câest encore, pour beaucoup, poser le pied sur un territoire Ă la fois familier et minĂ©.
Pourtant, câest en franchissant ce seuil invisible, ce non-dit tissĂ© de malaise et de silence, que jâai commencĂ© Ă renouer avec moi-mĂȘme.
Ce nâĂ©tait pas une quĂȘte spectaculaire.
Pas une transformation radicale du jour au lendemain.
PlutĂŽt une sĂ©rie de petits frissons, de gestes dâexploration, de respirations plus profondes, qui mâont amenĂ©e Ă comprendre que la masturbation fĂ©minine nâĂ©tait pas un luxe ou une honte, mais un langage intime, une forme dâĂ©coute active du corps, un acte de libertĂ©.
đż DĂ©passer les premiĂšres peurs : quand le corps semble Ă©tranger
Je me souviens dâun matin de printemps. JâĂ©tais seule chez moi, avec du temps devant moi, ce qui Ă©tait rare.
Jâai mis une musique douce. Je venais de sortir de la douche. Et alors que je mâenduisais les jambes de crĂšme, je me suis arrĂȘtĂ©e sur un dĂ©tail : je ne ressentais presque rien.
Pas que je sois engourdie physiquement. Mais plutÎt⊠déconnectée.
Comme si ces gestes de soin nâĂ©taient que mĂ©caniques, sans prĂ©sence rĂ©elle.
Jâai pris conscience que je touchais mon corps sans lâhabiter vraiment.
Ce fut un déclic.
Et si la masturbation â mot que je trouvais alors un peu brutal, presque mĂ©dical â devenait mon chemin pour revenir Ă moi ?
đ« Ralentir pour mieux ressentir : les premiers gestes sans attente
Je nâai rien fait ce jour-lĂ . Ou presque.
Jâai simplement pris un miroir, un petit miroir de poche que jâutilisais Ă lâĂ©poque pour me maquiller.
Je lâai posĂ© entre mes cuisses, et jâai regardĂ©.
Sans jugement. Sans attente. Juste⊠regardé.
Ce que jâai vu nâĂ©tait ni laid ni sublime.
CâĂ©tait vivant. Mobile. ColorĂ©. Parfois lisse, parfois froissĂ©.
Et surtout, jâai senti une curiositĂ© tendre naĂźtre.
Un peu comme lorsquâon dĂ©couvre un lieu secret, familier mais quâon nâavait jamais vraiment explorĂ©.
Je me suis autorisée à revenir à ce miroir plusieurs fois.
Avec lumiÚre tamisée, ou dans la clarté du jour.
Ă observer, sans intervenir.
Juste pour reconnaßtre la beauté simple de mon intimité.
đ§âïž Les premiers touchers : entre apprĂ©hension et Ă©merveillement
Il mâa fallu quelques essais avant dâoser me caresser, vraiment.
Pas les gestes appris à la va-vite à travers des images stéréotypées. Non.
Des caresses lentes, progressives, dâabord sur mes cuisses, mon ventre, lâintĂ©rieur de mes bras.
Jâai dĂ©couvert quâil nây avait pas besoin dâaller vite, ni de viser un « rĂ©sultat ».
La simple pression dâun doigt au bon endroit, le contact de ma paume sur la peau tiĂšde, devenait un Ă©vĂ©nement en soi.
Je ne cherchais pas un orgasme.
Je cherchais Ă me retrouver dans mes sensations.
Parfois, je nâallais pas plus loin que quelques frissons.
Dâautres fois, mon corps rĂ©pondait avec un feu inattendu.
Et souvent, ce nâĂ©tait pas linĂ©aire.
Mais câĂ©tait toujours vrai.
đŹïž Apprivoiser son rythme, apprendre son langage
Ce qui mâa aidĂ©e Ă avancer, câest dâaccepter que je ne savais pas.
Que certains jours, jâavais envie dâexplorer, et dâautres, pas du tout.
Que parfois, je ressentais de la gĂȘne. Dâautres fois, de la gratitude.
Jâai commencĂ© Ă associer ces moments Ă des rituels :
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Allumer une bougie avant de commencer
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Mettre une musique douce, ou au contraire rester dans le silence
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Masser mes épaules ou mon cuir chevelu avant de descendre vers mes hanches
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Respirer profondément, comme si chaque souffle était une permission
-
Porter un tissu doux, ou rester nue, selon lâhumeur
Chaque détail comptait.
Et surtout, chaque geste devenait signifiant.
Pas pour séduire. Pas pour se performer.
Juste pour exister avec soi-mĂȘme, pleinement.
đș Le miroir : de lâennemi au complice
La premiĂšre fois que jâai observĂ© ma vulve de prĂšs, jâai Ă©tĂ© surprise.
Pas dégoûtée. Pas fascinée non plus. Juste⊠surprise.
Il y avait des plis, des teintes, des mouvements que je ne connaissais pas.
Je me suis dit : « VoilĂ donc ce qui mâhabite depuis toujours. »
Et jâai pleurĂ©.
Pas de honte. De reconnaissance.
Petit Ă petit, le miroir a cessĂ© dâĂȘtre un juge, pour devenir un tĂ©moin discret, complice de mes progrĂšs et de mes hĂ©sitations.
Je lâai mĂȘme remerciĂ© un soir.
Ăa peut sembler Ă©trange. Mais je lâai fait.
Parce que je me sentais moins seule, moins en guerre avec mon reflet.
⚠Et les sextoys dans tout ça ?
Ils sont venus plus tard.
Je les craignais un peu au départ.
Je croyais quâils Ă©taient faits pour « aller plus vite » ou « faire plus fort ».
Mais en vĂ©ritĂ©, certains sont des chefs-dâĆuvre de douceur.
Le premier que jâai utilisĂ© ressemblait Ă un galet. Petit, silencieux, rose pĂąle.
Je lâai posĂ© sur ma peau comme on pose un coquillage sur son oreille.
Et câest tout un monde qui sâest rĂ©veillĂ©.
Le second était un stimulateur clitoridien à air pulsé.
Je nâavais jamais rien ressenti de pareil.
Ce nâĂ©tait pas un choc. PlutĂŽt un Ă©veil.
Aujourdâhui, jâen ai plusieurs. Je les choisis comme on choisit une musique.
Selon lâheure. Lâhumeur. Le besoin.
Et je ne ressens aucune gĂȘne Ă les aimer.
Ils font partie de mon langage intime.
đ Les bienfaits insoupçonnĂ©s de ces moments en solo
Ce que je nâavais pas anticipĂ©, câest que ces sĂ©ances de plaisir en solo allaient mâapporter bien plus quâun orgasme.
-
Elles ont apaisé mon anxiété
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Elles ont régulé mon sommeil
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Elles mâont donnĂ© confiance dans mes choix relationnels
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Elles mâont appris Ă dire non avec fermetĂ©, parce que je savais ce que je voulais
-
Elles ont renforcĂ© ma tendresse envers moi-mĂȘme
Parfois, je mâendors avec un lĂ©ger sourire, une main posĂ©e sur mon ventre, simplement parce que je me suis accordĂ©e ce moment.
Ce rendez-vous avec moi.
đ± Et si tu commençais, toi aussi, par un geste minuscule ?
Pas besoin de tout savoir. Ni de tout prévoir.
Tu peux commencer par te poser une question :
"Et si je mâaccordais 15 minutes pour me rencontrer autrement ?"
Tu nâas pas besoin de miroir. Ni de sextoy.
Parfois, une main suffit. Un souffle. Un soupir.
Tu as le droit dâavoir peur.
Tu as le droit de rire.
Tu as le droit de ne rien ressentir aujourdâhui. Et de tout ressentir demain.
Ce chemin, il tâappartient.
Et chaque pas est un pas vers la liberté.
đïž Un dernier mot sur les accessoiresâŠ
Si tu ressens un Ă©lan de curiositĂ© pour explorer un peu plus loin, je tâinvite Ă dĂ©couvrir la collection LollyDoll.
Câest un espace pensĂ© pour tâaccompagner avec respect et bienveillance, sans jugement, avec des produits adaptĂ©s Ă chaque Ă©tape :
du tout premier galet discret au vibromasseur enveloppant, en passant par les huiles naturelles, les miroirs, et mĂȘme des guides.
Tu nâes pas seule.
Tu nâas jamais Ă©tĂ© seule.
Ton corps sait. Ton corps attend. Il est prĂȘt.